Mots clés: Hook-Up, Match, Cauchemar de Tinder, representation de soi
Bonjour le monde,
Crédit d'image: Fanatic Studio, Getty Images/Collection Mix/ Subjects RF
Aujourd'hui, je voudrais parler avec vous des vocabulaires utilisé autour des plateformes de rencontre en ligne. Ce sont les mots, des formules qui sont utilisés couramment entre les gens sur ces plateformes et qui portent en eux beaucoup de notions. Alors, rapprochez-vous si vous voulez savoir ce que les gens veulent dire quand ils disent :
"Hook-Up" et sa culture
Crédit d'image: Kaitlyn Tran
"Hook-Up" est une expression popularisé aux États-Unis. Nous pouvons la traduire par "sortir avec quelqu'un" mais nous aurions besoin de plus d'explications. Couramment utilisée par les adolescents ou les jeunes adultes aujourd'hui qui ont même développé des codes jusqu'à créer sa propre culture. Cette culture accepte et encourage les rencontres sexuelles occasionnelles sans nécessairement inclure l’intimité émotionnelle ou une relation amoureuse. Selon Garcia et d’autres chercheurs de l’université de l’Indianna, Bloomington (aux États-Unis) c’est « Une brève rencontre sexuelle sans engagement entre des personnes qui ne sont pas des partenaires romantiques ou qui ne sortent pas ensemble » (Garcia et al., 2012).
« Hook-up » comprend également les aventures d’un soir que la moitié des utilisateurs de Tinder font selon la recherche de Leah E. Lefebvre (2017) dont nous avons parlé dans notre article « Le coup de foudre sur Tinder ? »
"Match" et comment est-il différent de "Swipe Right" ou "Glisser à droite" ?
Crédit d'image: Rencontre sur Internet
“Glisser vers la droite” est unilatéral; brièvement, c’est un synonyme d’un bouton « J’aime » sur Facebook. La seule différence réside dans le fait que vous ne pouvez savoir une appréciation que dans le cas où tous les deux profils sont aimés mutuellement. Cela nous amène à la notion de « Match ou correspondance». Le « Match » est fait lorsque les deux personnes "s'aiment" (tous les deux ont glissé à droite) et cela leur permet d’initier une conversation privée. Si vous voulez savoir comment ça marche la logique de « Match », vous pouvez le trouver dans notre article « Logigramme : Tinder permettant la communication entre deux utilisateurs »
Ce processus pourrait sembler simple et n'être rien plus qu’un algorithme, mais tout commence par cette étape ; une relation amoureuse, les stratégies d’une initiation de relation, etc. En d’autres termes, comme David et Cambre l’ont décrit, « Une fois que les utilisateurs trouvent leurs Matchs, les étincelles s’envolent et allument les feux de la passion » (David & Cambre, 2016).
"Le cauchemar de Tinder"
C’est agréable d’avoir un « Match » et la chance d’initier une conversation avec quelqu’un qui paraît sympa et intéressant. Mais que faire si la conversation devient inconfortable ? Autrement dit, la conversation pourrait devenir harcelante et inappropriée. C’est ce que nous appelons « Le cauchemar de Tinder ». Il y a même une page d’Instagram, Tinder Nightmares. Elle montre une série de capture d’écran des conversations de harcèlement sur Tinder que les gens ont reçus (généralement des femmes).
Il y a beaucoup de cas de "Cauchemar de Tinder" au point que certains chercheurs fait une analyse sur les discours qui circulent dans les conversations privées sur Tinder : la recherche « Je peux être ton cauchemar de Tinder » (Thompson, 2018).
La représentation de soi
Crédit d'image: Jacob Thomas
Tout simplement, la représentation de soi pourrait être le profile, la biographie sur les plateformes de rencontre. Autrement dit, « La représentation de soi et l’identité numérique est présentée comme un ensemble de transpositions graphiques, sonores et visuelles de représentations en pensée. » (George, 2009).
Référence
- David, G., & Cambre, C. (2016). Screened Intimacies: Tinder and the Swipe Logic. Social Media + Society, 2(2), 205630511664197. https://doi.org/10.1177/2056305116641976
- Garcia, J., Reiber, C., Massey, S., & Merriwether, A. (2012). Sexual Hookup Culture: A Review. Review Of General Psychology, 16(2), 161-176. https://doi.org/10.1037/a0027911
- Georges, F. (2009). Représentation de soi et identité numérique : Une approche sémiotique et quantitative de l'emprise culturelle du web 2.0. Réseaux, 154(2), 165-193. doi:10.3917/res.154.0165.
- LeFebvre, Leah E. 2017. “Swiping Me off My Feet: Explicating Relationship Initiation on Tinder.” Journal of Social and Personal Relationships, May. https://doi.org/10.1177/0265407517706419.
- Thompson, L. (2018). “I can be your Tinder nightmare”: Harassment and misogyny in the online sexual marketplace. Feminism & Psychology, 28(1), 69-89. https://doi.org/10.1177/0959353517720226




Comments
Post a Comment